Fiches rando - La route des diligences

La Route des diligences

Les aiguiers et les sites historiques des gorges de la Nesque

Sur les traces des anciennes diligences du début du XXe siècle, la route de La Nesque vous mène au cœur d’un décor grandiose où de petits trésors insoupçonnés se dissimulent. Tout au long de ces gorges qui nous hissent jusqu’au plateau de Sault, vers la source de la rivière qui les a creusées, cet itinéraire à faire en voiture ou à vélo vous propose plusieurs incursions dans les combes à la découverte d’aiguiers, constructions caractéristiques des monts du Vaucluse.
 

Le thème :

Les Gorges de la Nesque viennent entailler l’extrémité nord du Plateau du Vaucluse. De l’autre côté naissent les flancs du Mont Ventoux qui culmine à 1909 mètres.
Dès le XIXe siècle et surtout au début du XXe, on réfléchit à la possibilité de franchir ces gorges, afin d’éviter la redoutable montée vers la Gabelle. On voit naître de multiples projets, dont le plus improbables, l’édification d’une ligne de chemin de fer dans le fond des gorges ( !). Finalement, il est décidé de construire une route surplombant et épousant la forme tortueuse des gorges (la D942). Elle voit le jour en 1911. Dès cet instant, il ne faut plus qu’une nuit pour parcourir la distance entre Sault et Carpentras, à une vitesse de 7 km/h : on prévoyait alors des haltes pour reposer et ressourcer hommes et bêtes, comme au Relais de Fayol par exemple.
La création de cette route mit fin à l’isolement du plateau de Sault et en ce début de siècle, le commerce est florissant. Aujourd’hui, la route des gorges n’a quasiment plus qu’une vocation touristique : une troisième route nouvellement ouverte, franchissant le col des Abeilles (alt. 1000m) relie Sault à Villes-sur-Auzon en moins de 20 minutes.
 

Cathedrale.jpg   Le Belvédère de Castelleras (photo)

La route des gorges est un belvédère offrant de multiples points de vue époustouflants, notamment sur le Rocher de Cire.

Elle vous emmène à la découverte d’un certain nombre d’aiguiers dont les utilisations furent diverses, ainsi que du Relais de Fayol, ensemble d’architecture de pierre sèche malheureusement en ruine, que la commune de Blauvac envisage d’acquérir pour y mener une action de valorisation du site. Il s'agit d'un ancien relais de diligences qui constituait une halte importante sur le route de Villes à Sault.

Fiche I - Les Gorges de la Nesque en voiture

Au départ de Villes-sur-Auzon, votre route vous emmène observer les aiguiers à la fois situés au fin fond des ravins et des combes mais aussi les plus typiques comme ceux de la Lauze, du gîte et de Fayol. Ce dernier constituait autrefois une halte obligatoire dans le parcours de cette route pour atteindre Sault. Enfin, en arrivant aux abords de Castelleras, vous découvrez un nouvel aiguier mais vous profitez aussi du belvédère pour admirer la vue sur les gorges de la Nesque avec son Rocher du Cire et sa cathédrale !

1) Etapes : Villes-sur-Auzon - La Lauze - Castellaras. Durée : demi-journée Distance : 28 km.

Monieux.jpg

2) Tracé sur Open Runner : http://www.openrunner.com/index.php?id=1612847

3) Description de l'itinéraire :


1 - Villes-sur-Auzon : sortez de la ville en prenant la direction de Monieux par la D942. dans le premier virage en épingle à cheveux se trouve le Vallon des Escampeaux et l’Ermitage (baume de l'ermite).
Plus loin sur la route prenez la direction du ravin de Malaval. Garez-vous et dirigez-vous à pied vers ce ravin où vous découvrirez l'aiguier de la Veillère, à proximité du lit de la Nesque.

2 - La lauze est un ancien hameau de charbonniers maintenant restauré : reprenez la route en direction du lieu-dit de La lauze. 3 - Garez votre véhicule et cheminez à pied sur 100 m pour observer l'aiguier des Liquettes (bien en contrebas de la route).

4 - Le Gîte des Annelles : continuez toujours votre route sur la D942 et arrêtez-vous au gîte d'étape. Vous découvrirez l'aiguier des Annelles (remonter à pied sur 800 m un chemin qui part à contre-sens) un aiguier qui est encore utilisé pour abreuver les chevaux. (système de puisage ingénieux)

5 - L'Ancien Relais et les baumes de Fayol : reprenez votre route en direction de Monieux et arrêtez-vous à l'ancien relais (ancien village aujourd'hui déserté) et pour observer les constructions troglodytiques et réservoirs

6 - L'aiguier de Fayol, situé en contrebas de la route, est aujourd'hui ruiné, il ne reste qu'un tas de pierres et deux conques assez bien conservées. Vous pouvez poursuivre le sentier abrupt qui conduit jusque dans le lit de la Nesque.

7 - Combe de Puits Verrier : reprenez votre route, en longeant toujours la Nesque, et faites une halte à proximité de la combe de Puits Verrier. Garez-vous et marchez pendant quelques temps pour voir l'aiguier de Puits Verrier (vous pourrez obtenir le droit de visite de son propriétaire très sympathique qui tient le seul bâtiment construit à proximité).

8 - 9 - Castelleras : continuez enfin votre route jusqu'à Castelleras, et notamment jusqu'à son ancien oppidum. Vous pourrez découvrir son aiguier tout en admirant la vue sur les gorges de la Nesque depuis le belvédère (c'est le point de départ d'un sentier abrupt vers le lit de la Nesque).


Plan de situation

carte_nesque.jpg
De VILLES-SUR-AUZON à MONIEUX (plan)
1) Le Vallon des Escampaux et l’Ermitage
    Plus loin sur la route prenez la direction du ravin de Malaval. Garez-vous et dirigez-vous à pied vers ce ravin où vous découvrirez l'aiguier de la Veillère, à proximité du lit de la Nesque (non repéré)
2) La Lauze ancien hameau de charbonniers
3) Aiguier des Liquettes  lavoirs rattachés au hameau de la Lauze
4) Aiguier des Annelles Voûté avec impluvium et système d’alimentation en activité
5) Hameau de Fayol: ancien relais, ensemble complexe d’habitations, d’abris troglodytiques destinés aux animaux, d’aiguiers, d’escaliers taillés dans la roche, etc.
6) Aiguier de Fayol
7) Aiguier du Puits Verrier entièrement taillé dans la roche et encore utilisé
8) La Cathédrale – Le Rocher du Cire
9) Le Belvédère Castelleras (Ancien Oppidum)
10) Chapelle troglodytique Saint Michel
11) Plan d’eau de Monieux
12) Village médiéval de Monieux
 
Cette route sinueuse surplombant les gorges vit le jour en 1911. A cette époque, il fallait une nuit pour parcourir la distance entre Sault et Carpentras. Le relais de Fayol, situé à mi-chemin, était alors une halte obligée.
Cette traversée offre de magnifiques points de vue sur le relief escarpé des gorges (dont l’imposant rocher du Cire) et longe quelques falaises dans lesquelles de nombreuses baumes ont été autrefois habitées.

Plus de photos : http://randos-photos-passions.khopyworld.com/randonnees.php et choisissez en page 3  "La route des diligences...."


Fiche II – La descente des gorges à vélo

Descriptif de l’itinéraire (depuis Sault en direction de Ville-Sur-Auzon).

(Le parcours routier est fait en sens inverse pour les vélos.)
A – A Sault, prendre la D 1 en direction de Villes-sur-Auzon. On traverse le hameau de la Loge qui comptait une centaine d'habitants à la fin du siècle dernier (vers 1880).
Ancien relais à chevaux (d'où son nom), ce hameau constituait une halte pour les courriers ou les commerçants, avant d'affronter les gorges de la Nesque. Situé au bord de la rivière, le hameau de la Loge possédait une distillerie de lavande (la plus ancienne - son activité a cessé en 1992) dont on remarque la cheminée en briques, et un lavoir communal auquel descendaient les Saltésiennes pour laver leur linge.
La Loge concentrait donc une vie sociale et économique importante. On y trouve encore de l'essence de lavande et du miel, productions typiques du Pays de Sault, qui ont fortement contribué à son identité et son image.

 B - A 1 km environ après la Loge, prendre la D 942 vers Monieux. De vastes panoramas s'ouvrent sous nos yeux dans cette plaine qui fut le grenier à blé des
Pays du Ventoux jusqu'à la moitié du XXe siècle.
Le sol, le climat, l'altitude et l'exposition semblent convenir à cette culture dont la qualité et le rendement n'étaient plus à démontrer à cette époque. Les terres traversées par la Nesque, portent d'ailleurs encore les traces de l'activité qui y régnait : les moulins (environ 28 depuis les sources de la Nesque au lieu-dit "les Fontaines" sur la commune d'Aurel jusqu'à l'entrée des gorges) fonctionnaient à plein régime du XVIIIe au début du XXe. Aujourd'hui, on tente de remplacer cette culture qui n'est plus rentable, par celle d'une ancienne céréale oubliée, mais qui pourrait être remise au goût du jour pour ses qualités diététiques et sa saveur : l'épeautre. De nombreux restaurants de la région lui réservent une place de choix dans leur menu (comme la soupe d'épeautre, le gâteau d'épeautre ou les salades à base d'épeautre).
Monieux célèbre chaque année en septembre la fin des récoltes de l'épeautre.

C - Le village de Monieux, dernier bourg avant d'attaquer les gorges, mérite un détour.
Construit à flanc de colline et surplombé de rochers, Monieux s'étage en terrasses. Au Moyen-Âge, le village était entouré de remparts, reliés plus haut à la tour de guet qui surveille l'entrée des gorges. Monieux reste de tout temps étroitement lié à l'histoire des gorges et sait s'en souvenir : sur la place centrale, une fontaine (1905) surmontée d'une sculpture de David : la Fontaine de Monieux représentant "Annesca", divinité romaine qui prend la forme d'une femme porteuse d'eau (cruche) et d'épis de blé. "Annesca", c'est aussi de là qu'est né le nom "Nesque", symbole de vie, de richesse et d'abondance comme peut l'être l'eau.

Le portail Meunier à Monieux. (seule porte conservée dans les remparts).
 Plaine de Monieux (photos)

D -  En contrebas de Monieux, le plan d'eau - créé en 1965 à l'occasion de la construction de la base militaire de Saint Christol - marque l'entrée des gorges.
Place agréable, fraîche et ombragée en été, pour pique-niquer ou prendre un verre à la buvette (à l'emplacement de l'ancien moulin de Malaval), le plan d'eau est aussi le point de départ d'un sentier dans les gorges.

E -  Après Monieux, la route attaque immédiatement les gorges par son côté le plus spectaculaire. Dès les premières centaines de mètres surgit le "Rocher de Cire", surplombant le lit de la rivière de plus de 250 mètres (site inscrit depuis 1947), foyer de nombreuses légendes.
Au loin, vers le Sud et au bout du Vallat de Saume Morte, à cheval entre Luberon et Mont Ventoux, on aperçoit le gîte de Saint-Hubert, ancien relais sur la route qui reliait Apt à Sault. Après le premier virage un peu raide, face à un emplacement réservé aux voitures, un sentier descend dans les gorges vers la chapelle romane de Saint Michel (voir fiche N°III), haut lieu de pèlerinage dès l'époque médiévale.

F -  Une halte obligée au premier bélvédère (voir image 1), situé au lieu-dit "Castelleras" (ancien oppidum romain) pour dévoiler toute la force, le caractère et les émotions de ce territoire. Le Rocher de Cire dialogue avec celui de la Cathédrale, non moins majestueux : les parois distantes de quelques mètres l'une de l'autre donnent l'impression de se refermer sur le lit de la Nesque. Vers l'Ouest, le défilé des gorges se perpétue au delà des méandres de la Nesque.

G -  Après cette entrée en matière époustouflante, la route serpente le long des parois rocheuses, souvent en corniche, parfois sous la roche (tunnels) et offre de beaux panoramas. Au pied de la Combe du Puits Verrier et accompagnant une petite construction située au bord de la route, un bel aiguier entièrement taillé dans la paroi rocheuse (voir fiche N°3), maçonné seulement sur le devant, un peu sur le mode des habitats troglodytiques.
Puits-verrier.jpg
 
Le Puits verrier l'aiguier est protégé (photo 3)

H -  Plus loin, Fayol (Faïol ; Emprunt au provençal pour dire Fèves, Fayots) est situé à peu près à mi chemin entre Villes-sur-Auzon et Sault. Cet ancien relais (site privé) constituait une halte importante.
Construit sur et dans le rocher, utilisant les cavités naturelles de la roche (les baumes), ce hameau était sans doute relativement important au XIXe siècle : un complexe de maisons, de bergeries, de cheminements, de ruelles enchevêtrées jouent avec le relief ingrat. L'accès à l'auberge était anciennement pavé et bordé d'un parapet, ce qui montre un soin tout particulier de l'accueil. Derrière la maison, des dépendances (remises ?) épousent la forme naturelle du rocher (troglodytes). Plus haut, d'autres maisons s'étageaient. Deux aiguiers permettaient de récupérer les eaux de pluie. On utilisait la roche comme déversoir naturel ou on créait des canalisations à l'aide de tuiles ou de lauses afin de dévier l'eau vers des bassins. Des escaliers taillés dans la roche conduisent à d'autres habitations. Plus loin, vers l'Ouest, d'autres grottes sont aménagées (bergeries ?), des espaces sont remblayés pour constituer des terrasses.

Fayol.jpg

I - Environ 700 mètres après le relais de Fayol, prendre le chemin de terre qui monte à droite (ancienne voie qui conduit au hameau de La Lauze un peu plus haut et redescend ensuite vers Villes-sur-Auzon). Après 800 mètres, à droite du chemin, avant le gîte dit des "Annelles", on découvre un bel aiguier avec impluvium (fiche N°5), encore en parfait état de fonctionnement.

J -  En continuant la route goudronnée, après le virage en épingle à cheveux, sous la falaise que l'on voit en amont de la route, plusieurs petits ouvrages ont été créés pour retenir les eaux de ruissellement le long de la falaise : trou circulaire, trou rectangulaire peu profond mais alimentés par des rigoles qui courent le long des parois rocheuses. (voir image)

K -  500 mètres plus loin environ (à 3,5 km de Fayol et 7 km de Villes-sur-Auzon), garer la voiture sur la petite place de garage située en amont de la route (à droite), face au parapet de pierre. Descendre le chemin qui part derrière le parapet (quelques marches d'escalier au début) et poursuivre jusqu'à l'aiguier des Liquettes (voir photo N°6) situé au milieu d'une dalle de pierre, protégée par un mur de soutènement retenant une terrasse.

Aiguier des Liquettes

L -  La route s'achemine ensuite doucement vers la plaine du Comtat Venaissin, le relief s'adoucit, la végétation se transforme, les haies de buis taillées bordent la route, et peu à peu la Nesque s'éloigne et vient mourir à Méthamis. Les aiguiers laissent alors place aux puits dans la plaine. Notre parcours s'arrête à Villes-sur-Auzon, village bâti sur une trame circulaire aux allées bordées de platanes, assez caractéristique des villages de la plaine du Comtat.
 

MUR DE LA PESTE

En juillet 1720, la peste se déclare au sud de la Provence. Face à la menace d’extension de l’épidémie, les villages des Monts de Vaucluse décident d’unir leurs efforts et de construire, entre Lagnes et Monieux, un mur en pierres sèches d’une vingtaine de kilomètres de long sur deux mètres de haut. La muraille, pourvue de guérites et de corps de garde abritant les soldats chargés de la surveillance, était destinée à contrôler les passages pour éviter la propagation de la maladie vers le nord. Chaque village dut fournir des hommes et du matériel pour travailler au mur et en assurer la garde. Le résultat fut positif car, grâce aux mesures prises et à la protection naturelle du relief, l’épidémie épargna, dans l’ensemble, les zones protégées.
Une partie de la muraille, restaurée, est maintenant accessible aux promeneurs. Sur la commune de Monieux, on peut en voir des vestiges à proximité de la Ferme Saint-Hubert.

image024.jpg

FONTAINES

La plus ancienne des deux fontaines de Monieux, celle dite « du Moulin », est située au bas du village, au bord de la Nesque. Elle est alimentée par une source et l’on y accède par le bien-nommé Chemin de la Fontaine. Elle possède un lavoir où, jusqu’au XIXe siècle, les femmes entourées de leur marmaille piaillant maniaient le battoir dans les rires et les échanges de nouvelles.
Mais cette fontaine étant excentrée par rapport à l’agglomération, le chemin était rude pour remonter au village avec son chargement d’eau. C’est pourquoi, en 1905, Léon Doux, maire de Monieux et directeur du prestigieux théâtre de l’Alcazar à Marseille, décide de doter sa commune d’un point d’eau au centre du village. Il fait faire des recherches par un sourcier, entreprend les travaux de captation de la source et fait construire, sur la place du village, la fontaine qui porte son nom. Pour couronner celle-ci et rendre hommage à la Nesque (Anesca en provençal), il commande au sculpteur Pérosi une statue en bronze représentant une allégorie d’Anesca sous la forme d’une jeune fille portant une cruche et une brassée d’épis. La fontaine fut inaugurée dans la liesse générale le 27 août 1905 et Anesca, petit bijou de style Art Nouveau, trône depuis lors sur la place du village et les Moniliens en sont très fiers.
Au cours de la dernière guerre mondiale, Anesca a bien failli disparaître pour servir de métal à canon. Heureusement, grâce aux habitants du village, elle put être sauvée et, cachée dans une grotte des Gorges jusqu’à la fin des hostilités, retrouva, à la Libération, son piédestal.

 

LES AIGUIERS

Ces bassins creusés par l’homme dans la roche étaient destinés à recueillir l’eau de pluie et servaient d’abreuvoirs aux troupeaux. A proximité des fermes, ils avaient également un usage domestique (hygiène, lessive, arrosage du potager). Certains se présentent comme de simples cavités à ciel ouvert. D’autres, très élaborés, possèdent un impluvium en amont et plusieurs bassins ou sont protégés par une voûte en pierres sèches servant de « condensateur de rosée ». La plupart des aiguiers inventoriés dans les Monts de Vaucluse datent des XVIIIe et XIXe siècles mais on en réalisait encore au début du XXe.
Un grand nombre d’aiguiers sont visibles sur tout le plateau. A Monieux, on en trouvera des exemples intéressants au Champ de Sicaude, à la Ferme de Lausemolan et à la Combe de Puits Verrier.
Aiguier du champ de Sicaude

SAULT

Entre Mont Ventoux et Montagne de Lure, à la frontière des départements de Vaucluse, des Alpes de Haute Provence, de la Drôme, et des Hautes Alpes, ce village est implanté au croisement de voies de communication.
Ancienne capitale de la Baronnie puis du Comté de Sault, jusqu’à la révolution, il est édifié sur un promontoire rocheux, autour d’un château flanqué de quatre tours rondes, dont la trace se perd aujourd’hui dans le tissu urbain remanié. Sault domine la vallée qui s’étend jusqu’aux portes des gorges de la Nesque et garde l’entrée du Ventoux.
Sur ce plateau d’altitude, la céréaliculture domine jusqu’à la fin du XIXe siècle (méteil, seigle et petite épeautre). Vingt huit moulins s’échelonnent le long de la Nesque et fonctionnent à plein régime du XVIIIe siècle au début du XIX e siècle. Cette activité est complétée par l’élevage ovin, qui fournit laine et fumier et par la sériciculture (élevage du ver à soie) qui marque alors le paysage de ses innombrables mûriers. A la fin du XIX siècle, la culture de la lavande remplace peu à peu celle des céréales et devient le symbole touristique du plateau de Sault.


Date de création : 02/05/2012 @ 11:26
Dernière modification : 11/06/2012 @ 08:05
Catégorie : Fiches rando
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Qu a dé saouvi en soun jardin a pas besoun de medécin !
(celui qui a des sauges dans son jardin n'a pas besoin de médecin)
 

  
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